Liste des morts du 5ème Régiment de Hussards 1914 – 1918

EV classe 1909

Nécropole nationale Le Pétant – Montauville (54)

Nécropole nationale de Champenoux (54)

Nécropole nationale de Champenoux (54)

Ancien élève (1904-1906) de La Malgrange (Nancy)

classe 1909 (Nancy)

Ancien (1903-1904) de St Sigisbert (Nancy)

Cité à l’OA : « Commandant un peloton de cavalerie adjoint à un bataillon de chasseurs, n’a cessé, le 20 août, de lui prêter le concours le plus étendu ; pendant une violente attaque, a fait preuve d’un calme et d’un courage remarquable. Blessé grièvement, continua néanmoins à assurer le commandement de son peloton et ne consentit à se retirer qu’après avoir exécuté l’ordre reçu, sous un feu meurtrier».

Ancien (1892-1898) de St Léopold et de St Sigisbert (Nancy)

Légion d’honneur, cité OCA : « venu se mettre à la disposition de son chef de corps pour l’aider à reformer la ligne de tirailleurs, a pris le commandement d’éléments regroupés, les a maintenus en ligne et a été frappé mortellement en contribuant à contenir la progression de l’ennemi».

Ancien élève (1903-1906) de l’Ecole Professionnelle de l’Est (Nancy)

classe 1911 (Toul)

Nécropole nationale « Friscati », Vitrimont-Lunéville (54)

11 septembre 1914 à Mont sur Meurthe

mort des suites de ses blessures

(disparu le)

déclaré mort le 25 décembre 1914

Ancien (1911-1913) de St Sigisbert (Nancy)

classe 1914 (Nancy)

tué par éclat d’obus

04 janvier 1915 à Steenstraat (Belgique)

tué par éclat d’obus

04 janvier 1915 à Steenstraat (Belgique)

tué par éclat d’obus

04 janvier 1915 à Steenstraat (Belgique)

tombe individuelle n° 4733, carré 24, rang 5

Aublain-St Nazaire

Ancien (1901 à 1911) de St Léopold et de St Sigisbert

EV classe 1914 (Toul)

d’abord porté disparu

04 janvier 1915 à Steenstraat (Belgique)

tué par éclat d’obus

04 janvier 1915 à Steenstraat (Belgique)

Nécropole nationale « Notre Dame de Lorette » (Pas de Calais) Aublain-St Nazaire

09 juin 1915 à l’hôpital du Val de Grâce

blessé le 14 /05 (fracture du crâne)

26 juin 1915  à ? dans le Pas de Calais

mort des suites de ses blessures

Nécropole Nationale de Pont à Marson (Marne)

(Minaucourt le Mesnil lès Hurlu)

25 septembre 1915 en Champagne (Beauséjour)

tué par éclat d’obus

Nécropole Nationale de St Thomas en Argonne (Marne)

Nécropole Nationale de Pont à Marson (Marne) (Minaucourt le Mesnil lès Hurlu)

Nécropole Nationale de Pont à Marson (Marne) (Minaucourt le Mesnil lès Hurlu)

25 septembre 1915 en Champagne (Beauséjour)

(déclaré dans un premier temps disparu)

Nécropole Nationale de Pont à Marson (Marne) (Minaucourt le Mesnil lès Hurlu)

Ancien (1902 à 1914) de St Léopold et de St Sigisbert

EV classe 1915 (Toul)

12 octobre 1915

blessé le 25/09, mort à l’hôpital temporaire Notre Dame à Guéret

Exercé le métier de marchand de chevaux

Classe 1906 (Troyes)

Citation à l’ordre du 5^e Hussards (ordre général n° 70, du 15 octobre 1915) : « Officier énergique et audacieux, en a donné des preuves manifestes dans les diverses missions qui lui ont été confiées, en particulier le 19 août 1914 à l’avant-garde de la 39^e DI - le 11 novembre 1914 en ralliant et en ramenant sous le feu des éléments d’infanterie qui se repliaient en désordre - du 20 au 25 juin 1915 comme officier de liaison, en assurant son service de jour et de nuit sous un bombardement intense au milieu des tranchées et des boyaux de première ligne».

Chevalier de la légion d’honneur (J.O du 18 juin 1920) à titre posthume : « Jeune officier courageux et toujours prêt à remplir les missions périlleuses. S’est déjà signalé au début de la campagne par la hardiesse des reconnaissances qu’il a exécutées. A été tué au cours d’une reconnaissance des positions ennemies alors qu’il n’hésitait pas à franchir nos lignes afin de recueillir des renseignements plus précis. A été cité».

Citation à l’ordre de l’Armée 20 nov. 1915 ( ?) 

Chevalier de la Légion d’honneur et croix de guerre (J.O du 20 juin 1920) – citation à titre posthume au titre du 5^e Hussards : « Officier d’élite, pilote merveilleux, exemple constant de courage et d’énergie. Tombé glorieusement en combat aérien le 21 juillet 1916».

Citation à l’ordre du corps d’armée (ordre général n° 146, 20^e Corps, 7 octobre 1915) : « Depuis le début de la campagne n’a cessé de se signaler par sa hardiesse et son sang-froid sous le feu, le 22 septembre 1914 en fonçant sur une patrouille d’un effectif supérieur, tuant les uns, faisant les autres prisonniers - le 4 janvier 1915 en maintenant par son calme son peloton sous un bombardement d’artillerie lourde  - le 25 septembre 1915 en s’emparant d’un élément de tranchée abordée à la charge».

Chevalier de la Légion d’honneur et croix de guerre avec palme (J.O du 18 juin 1920) – citation à titre posthume : « Officier énergique et brave. Déjà cité à l’ordre pour sa brillante conduite à l’ennemi. Glorieusement tombé à son poste de combat le 27 juin 1917».

Chevalier de l’ordre de Léopold I (Belgique) remise par le roi Albert 1^er , le 24 août 1915 à Lunéville

Ancien (1897-1898) du collège Jésuite Saint Grégoire de Tours

classe 1903 (Brive)

Chevalier de la Légion d’honneur et croix de guerre avec palme (J.O du 23 février 1916) sous-lieutenant à l’escadrille n° 57 : « Le 23 janvier 1916, pendant une chasse par une mer de brouillard, se décide à attaquer un Drachen allemand qui émergeait, l’approche et dans un duel à la mitrailleuse avec le passager de la nacelle, réussit à éteindre le feu de celui-ci. Continue le tir dans le ballon jusqu’à être lui-même à cent cinquante mètres du sol. Complètement perdu et son moteur ne donnant presque plus, parvient grâce à son sang-froid et à son énergie à atterrir dans les lignes anglaises».

Citation à l’ordre de la VIe Armée (ordre général n° 373, du 27 juillet 1916) sous lieutenant à l’escadrille n° 3 : « Blessé à Verdun au cours d’un combat aérien, est revenu sur le front avant sa guérison complète. Le 9 juillet a abattu son deuxième avion allemand près de Péronne».

Citation à l’ordre de la VIe Armée (ordre général n° 394, du 25 septembre 1916) sous lieutenant à l’escadrille n° 3 : « Brillant pilote de chasse. Le 15 juillet, a abattu un avion (troisième) et le 7 août un Drachen ennemis».

Citation à l’ordre de la VIe Armée (ordre général n° 387, du 3 septembre 1916) sous lieutenant à l’escadrille n° 3 : « Brillant pilote de chasse. Le 21 août 1916, a abattu son quatrième avion ennemi».

Citation à l’ordre de la VIe Armée (ordre général n° 388, du 5 septembre 1916) sous lieutenant à l’escadrille n° 3 : « Pilote de chasse de premier ordre. Le 25 août 1916, a abattu son cinquième avion ennemi, qui s’est écrasé dans les lignes allemandes».

Citation à l’ordre de la VIIIe Armée (ordre général n° 140, du 7 avril 1917) lieutenant à l’escadrille n° 3 : « Brillant pilote de chasse. Le 27 décembre 1916, a abattu un des plus redoutables pilotes ennemis. 8^e appareil abattu par ce pilote». [Lieutenant Gustav Leffers]

Citation à l’ordre de la Xe Armée (ordre général n° 275, du 5 juin 1917) lieutenant commandant l’escadrille n° 26 : « Excellent chef d’escadrille. Brillant pilote de chasse. Le 7 mai 1917 a abattu un avion ennemi qu s’est écrasé dans nos lignes».

Citation à l’ordre du 5^e régiment de Hussards (ordre général n° 23, le 3 octobre 1914) : « Le 26 septembre, est entré avec trois cavaliers dans Montauban ; s’est porté successivement à plusieurs issues ; a mis en fuite plusieurs patrouilles ennemies et a donné ainsi le temps à une compagnie du 69^e de prendre pied dans le village avant l’infanterie bavaroise. Est resté toute la journée dans le village sous un feu violent d’artillerie renseignant d’heure en heure sur la situation».

Citation à l’ordre du régiment (ordre général n°4 de la VIIe Armée, le 22 août 1915) observateur à l’escadrille MS-49 : « Excellent observateur d’un jugement calme, d’un courage froid et résolu, très apprécié pour la sûreté et la précision de ses renseignements ; se dépense sans compter pour remédier à l’insuffisance du nombre des observateurs de l’escadrille, en particulier au cours des dernières opérations, où il a largement payé de sa personne».

Citation à l’ordre de l’armée (ordre général n° 81 de la VIIe Armée, le 22 décembre 1915) observateur à l’escadrille MS-49 : « Officier qui s’est toujours distingué par ses qualités de sang-froid, de coup d’œil et de jugement. Excellent observateur d’armée. Rend les plus grands services par sa connaissance approfondie de la région, ainsi que son ardeur et son adresse au cours de ses nombreuses rencontres avec les avions ennemis. Au cours d’un vol de protection, est resté longtemps exposé au feu violent et précis de l’artillerie ennemie. A rempli sa mission bien qu’un éclat d’obus ait gravement compromis la solidité de son appareil».

Chevalier de la légion d’honneur (J.O 18 juin 1920) – citation à titre posthume – Capitaine au 5^e Hussards : « Chef d’escadrille incomparable dans l’unité qu’il a crée et qu’il a menée personnellement pendant dix mois au combat ; s’est attiré, par son exemple, sa bravoure et sa modestie, l’adoration de ses pilotes et l’admiration de ses chefs. A trouvé la mort en rentrant épuisé au terrain, après une patrouille de deux heures et demie, au cours de laquelle il avait livré six combats. A été cité».

Citation (aéronautique) janvier 1917

Citation (aéronautique) mai 1917

Citation à l’ordre du 5^e Hussards (ordre général n° 70, du 20 octobre 1915) : « Avec son peloton, s’est emparé d’un élément de tranchée et sous le feu a établi la liaison avec l’infanterie dans les boyaux du Fortin».

Chevalier de la Légion d’honneur (J.O du 9 janvier 1920) – citation à titre posthume au titre du 500^e RAA : « A fait preuve d’un courage héroïque et de mépris du danger en se portant en pleine bataille, au secours d’un officier commandant un char de sa batterie, en panne entre les lignes. Blessé mortellement au cours de cette tentative, le 20 juillet 1918. A été cité».

Citation à l’ordre de la 11^e DI (ordre général n° 190 du 5 août 1917) : « Sous officier brave et énergique. S’est particulièrement distingué pendant la période du 1^er au 6 juillet 1917 où il a réussi, grâce à son sang-froid et à son courage à enrayer de nombreux coups de main allemands. Vient encore de s’imposer par son attitude et malgré de dures fatigues dans plusieurs combats de nuit».

Médaille militaire à titre posthume (J.O 16 janvier 1920) et citation : « Sous-officier d’un courage au-dessus de tout éloge, s’est toujours offert pour accomplir des missions périlleuses. A été blessé mortellement, en se portant à cheval reconnaître une tête de pont sous le feu des mitrailleuses ennemies, le 3 août 1918. A été cité».