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- 11 octobre 1783 : en garnison à HENNEBONT (Morbihan), LAUZUN HOUZARDS est né. Il vient en sixième position, derrière :
- COLONEL GÉNÉRAL (1779 mais réellement mis sur pied en 1783)
- BERCHENY (1720)
- CHAMBORANT (1735)
- ESTERHAZY (1764)
- CONFLANS (1776) renommé SAXE en 1789
- LAUZUN (1783)
Déplacé en décembre 1783 au LAUTERBOURG (Bas Rhin), le régiment est complété en incorporant des détachements des régiments réformés de Nassau-Cavalerie, de La Marche (6e régiment de chevau-légers) et de Franche-Comté (3e régiment de chevau-légers).
En mars 1788, le régiment est déplacé en Lorraine et s'installe à VERDUN
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En avril 1789, Les officiers de Lauzun créent à Verdun, une loge maçonnique au sein même du régiment. La demande fut enregistrée auprès du Grand Orient de France sous le nom de loge de l'Amitié Eternelle, à l'Orient de Lauzun.
1789, le 21 juin, le régiment commandé par le colonel comte Pestalozzi est envoyé à Versailles et Marly (10 juillet). Le régiment est renvoyé dans sa garnison. il quitte Marly le 17 juillet, passe par Saint Denis (18), Pont-Sainte-Maxence, Compiègne, Soissons et regagne Verdun le 29 juillet.
en octobre 1789, un détachement de 400 hussards est envoyé à TROYES pour calmer les désordres dans la région : les derniers hussards rejoindront le régiment en octobre 1790.
1790 : le 31 août, l'état-major et deux escadrons, alors cantonné à Toul, sont engagés sous les ordres du major Malzen, pour participer à la répression de la garnison de NANCY qui s'est mutinée : 3 officiers sont tués, 5 blessés, 13 hussards tués et 26 blessés, 62 chevaux tués ou blessés, dans la charge effectuée dans les rue de NANCY
21 octobre 1790 : le régiment de Lauzun, déplacé à BELFORT, est impliqué, avec le régiment Royal-Liégeois dans des manifestations hostiles à l'Assemblée Constituante. Le régiment est déplacé en urgence d'abord sur Epinal, puis vers Vitry-le-François. Un décret de l'Assemblée nationale du 30 octobre 1790 est pris pour « l'arrestation et la mise en jugement des auteurs des désordres et excès commis dans la ville de Belfort par les régiments de Royal Liégeois et des hussards de Lauzun ». Une délégation des officiers du régiment fait une déclaration de repentir le 13 novembre 1790, à l'Assemblée et un décret du 20 janvier 1791 lève les restrictions de service imposées aux régiments de Lauzun et Royal Liègois.
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- 1er janvier 1791 : Les régiments de hussards abandonnent les noms des colonels-propriétaires et sont classés par ordre d'ancienneté.
- BERCHENY devient 1er régiment de Hussards
- CHAMBORAND devient 2e régiment de Hussards
- ESTERHAZY devient 3e régiment de Hussards
- SAXE devient 4e régiment de Hussards
- COLONEL GENERAL devient 5e régiment de Hussards
- LAUZUN devient 6e Régiment de Hussards.
- 21 juin 1791 : Après l'affaire de Belfort, des détachements du régiment sont cantonnés à VARENNES. Ils sont impliqués dans la tentative de fuite de Louis XVI et sa famille vers MONTMEDY : 40 hussards à Pont-de-Somme-Vesle sous les ordres du lieutenant Boudet, 60 hussards aux ordres du sous-lieutenant Röhrig et 100 hussards à Dun sous les ordres du chef d'escadron Caliste Deslon de Montméril. Trois officiers sont obligés d'émigrer après l'échec de cette tentative dès le 22 juin 1791.
- En avril 1792, au déclenchement de la guerre contre l'Autriche, le 6e Hussards, cy-devant Lauzun, va être engagé dans les campagnes militaires de la Révolution et de l'Empire, pratiquement sans interruption, jusqu'en 1815.
- Entre février et septembre 1792, pas moins de 6 chefs de corps différents prennent le commandement du régiment, mais 2 émigrent très rapidement, l'un (le futur maréchal Grouchy) est immédiatement nommé général et 3 sont nommés sur le poste en même temps ! - au début de la campagne en Champagne, un simple capitaine, Jennings de Kilmaine commande le régiment.
- 20 septembre 1792 : VALMY
- 16 novembre 1792 : JEMMAPES.
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